Les vertus du thé : 3 groupes de thés

Le thé est une boisson bienfaisante. Les scientifiques se sont penchés sur un de ses composants, les flavonoïdes. Ce sont des antioxydants importants auxquels on attribue des vertus bénéfiques sur la santé.

À l’origine, tous les thés proviennent du même arbre, le théier ou Camellia Sinensis, originaire de Chine. La diversité des thés, blancs, verts, noirs, découle essentiellement de la qualité des feuilles récoltées et des traitements qu’elles subissent, tant thermiques que mécaniques.

Plus la feuille est fraîche, plus elle est riche en une espèce de flavonoïdes : les catéchines. Et particulièrement en épigallocatéchine-3-gallate (EGCG). Plus la feuille est manipulée en vue de l’obtention d’une sorte de thé voulue, plus sa teneur en catéchines diminue par un phénomène d’oxydation : c’est la fermentation

Les bienfaits des thés

3 groupes selon leur degré d’oxydation

Selon l’Université d’Oregon et son institut spécialisé dans les micronutriments – le Linus Pauling Institute -, les 3000 variétés répertoriées se classent en 3 groupes en fonction du degré d’oxydation :

  1. Thés blancs et verts : le thé blanc, issu des jeunes bourgeons au duvet argenté, est peu traité thermiquement après la récolte. Il est ainsi le plus riche en catéchines (EGCG). Le thé vert, provenant de feuilles légèrement plus matures avec un traitement supplémentaire, possède une teneur légèrement moindre en EGCG par rapport au thé blanc.
  2. Thés Oolong : ces thés, plus oxydés que les blancs et verts, affichent un taux de catéchines intermédiaire entre ces derniers et les thés noirs complètement oxydés.
  3. Thés noirs : les feuilles de ces thés sont entièrement oxydées, affichant ainsi un taux réduit de catéchines.

Le thé, surtout blanc et vert, aurait donc des effets bénéfiques sur notre santé grâce à sa fonction antioxydante : en prévention de certains cancers ou de maladies cardiovasculaires. Il augmenterait aussi la dépense énergétique des personnes ne consommant pas de caféine.

Une étude britannique publiée en 2009 par des chercheurs de l’Université de Kingston dans le journal Complementary and Alternative Medecine, attribue au thé blanc des vertus antirides. Il diminue l’activité d’enzymes dégradant le collagène.

Le thé vert contient également des vitamines C, E, B, de la provitamine A, 35 % de flavonoïdes et 3 % de caféine.

Cependant, une consommation excessive peut entraîner une hypertension artérielle et réduire l’assimilation du fer lorsqu’il est consommé pendant les repas.

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