Épigénétique : alimentation et mode de vie affectent l’épigénome

Qu’est-ce que l’épigénétique ?

Epigénétique : le préfixe « epi » vient du grec et signifie « au-dessus de ». Si la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique, quant à elle, s’intéresse à des informations complémentaires : ces informations concernent les changements dans l’activité des gènes.

Ces changements n’impliquent pas de modification de la séquence d’ADN et peuvent être transmis lors des divisions cellulaires. Un point important à noter : certaines modifications épigénétiques sont réversibles, d’autres non.

C’est pourquoi nous avons toujours des cartes en main pour prendre soin de notre santé, alors que les maladies métaboliques sont toujours en augmentation dans le monde.

Les maladies métaboliques en augmentation

Aujourd’hui, les maladies non transmissibles sont la principale cause de morbidité et de mortalité dans le monde. Les maladies métaboliques constituent la plus grande partie de ces maladies non transmissibles. De plus, selon la Fédération Internationale du Diabète, plus de 693 millions de personnes souffriront de diabète d’ici 2045.

L’obésité et les maladies cardiovasculaires sont en augmentation. On estime ainsi que la prévalence de l’obésité devrait atteindre 1 milliard de personnes dans le monde d’ici 2030.

Épigénétique, facteurs de risque de diabète et de maladies cardiovasculaires

Des facteurs de risque tels qu’une glycémie à jeun élevée, l’hypertension artérielle, le faible taux de cholestérol-HDL entre autres, sont définis comme le « syndrome métabolique ». Il est censé prédire ou augmenter le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Actuellement, les mécanismes moléculaires à l’œuvre concernant l’influence du métabolisme sur la dérégulation des gènes ne sont pas totalement compris. Cependant, il est clair que l’épigénétique et le métabolisme interagissent.

Épigénétique et métabolisme en interaction

L’épigénétique et le métabolisme sont en interaction de manière dynamique et réciproque. Ils sont aussi constamment modulés par des stimuli externes et multifactoriels.

Les facteurs liés au mode de vie et à la prise alimentaire peuvent donc affecter l’épigénome.

Parmi les facteurs environnementaux négatifs, on peut citer :

  • le tabagisme
  • l’exposition à des bactéries, des virus, des pesticides, des polluants, des médicaments
  • ou le stress chronique.

Il existe également des preuves solides que les habitudes nutritionnelles peuvent influencer la transcription des gènes de manière épigénétique. C’est le cas d’une alimentation totalement déséquilibrée.

Certaines influences négatives pour l’épigénome pourraient toutefois être réversibles en modifiant le mode de vie et en améliorant l’alimentation notamment.

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Références

Frontiers in genetics

Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)

Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)