
Le syndrome de l’intestin irritable : le cerveau est concerné
Le syndrome de l’intestin irritable et le rôle de l’interaction intestin-cerveau
Le syndrome de l’intestin irritable a une prévalence mondiale estimée à 10-15 %. Il est donc fréquent et il altère la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Les maladies fonctionnelles digestives sont aujourd’hui considérées comme des maladies de l’interaction intestin-cerveau. En effet, le cerveau et l’intestin sont en constante communication bidirectionnelle, c’est-à-dire que la communication se fait dans les 2 sens.
Les symptômes sont d’ordre digestifs mais également extra-digestifs :
- Dépression
- Anxiété
- Douleurs abdominales
- Sensibilité viscérale
- Dysbiose
- Troubles de la motilité gastro-intestinale
- Altération de la perméabilité intestinale

Syndrome de l’intestin irritable : les critères de Rome
Les critères de Rome IV (2016) :
Douleur abdominale en moyenne au moins 1 journée/semaine durant les 3 derniers mois associée à 2 ou plus des critères suivants :
- La défécation
- Un changement dans la fréquence des des selles
- Un changement dans la forme des selles
Des sous-groupes de SII
On utilise l’échelle de Bristol pour définir la consistance des selles :
SII avec constipation prédominante (SII-C) : Bristol 1-2 ≥ 25% du temps
et Bristol 6-7 < 25% du temps
SII avec diarrhée prédominante (SII-D) : Bristol 6-7 > 25% du temps et
Bristol 1-2 < 25% du temps
SII avec alternance diarrhée-constipation (SII-M) : Bristol 1-2 25% du temps
et Bristol 6-7 25% du temps
Si non spécifié : absence de critères suffisants pour répondre aux critères du SII-C, SII-D ou SII-M.
L’échelle de Bristol pour la classification des selles
