Le syndrome prémenstruel : comment se manifeste-t-il ?
Le syndrome prémenstruel concerne de nombreuses femmes. En effet, 1 femme sur 2 est touchée entre 7 à 10 jours avant l’arrivée des règles : anxiété, irritabilité, colère, insomnie, troubles de l’humeur, dépression, difficulté de concentration, fatigue, maux de tête, douleurs aux seins, rétention d’eau.
Aux symptômes précédents s’ajoutent parfois des nausées, des vomissements, de la constipation, des modifications de l’appétit et de l’acné. Et parfois également des affections oculaires (conjonctivite ou problèmes de vue), des problèmes respiratoires (allergies et infections).
Ces symptômes s’accentuent en cas de stress ou autour de la ménopause.
Le syndrome prémenstruel en détail
Il existe une distinction entre symptômes prémenstruels et syndrome prémenstruel : ce dernier affecte particulièrement la vie quotidienne avec parfois des arrêts de travail.
- Note : il faut toujours éliminer une autre affection possible avec votre médecin.
Les causes probables du SPM
- Des modifications hormonales :
- Fluctuations d’oestrogènes et de progestérone
- Augmentation de l’aldosterone ou ADH
- Hyperprolactinémie
- Hypoglycémie
- Un déficit de la sérotonine – des médicaments tels que les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine IRS peuvent aider ou une alternative naturelle
- Une carence en calcium et magnésium
La recherche se concentre beaucoup sur le déséquilibre relatif entre oestrogènes et progestérone et sur une dominance oestrogénique particulièrement :
- Des manifestations : anxiété, dépression, compulsions alimentaires, prise de poids, rétention d’eau, tension mammaire, saignements irréguliers, maux de tête, migraines.
- Des problèmes de santé : fibromes utérins, endométriose, aménorrhée, cancer de l’utérus et déclin des fonctions cognitives.
- Des causes : xénoestrogènes (environnement, animaux), obésité. C’est le foie qui élimine les oestrogènes, il faut donc qu’il puisse travailler correctement.
- D’autres facteurs : stress (diminution de la progestérone), alimentation.
L’alimentation joue un rôle important dans la manifestation des symptômes du SPM :
c’est le cas d’une alimentation pauvre en nutriments, riche en aliments transformés, en aliments frits, pauvre en fibres, comprenant peu de végétaux.
Également, d’autres facteurs suspectés sont une carence en calcium et en magnésium ou un déficit de sérotonine. Cette dernière dépend d’un apport suffisant en protéines pour obtenir du tryptophane, précurseur de la sérotonine. Enfin, une glycémie stable est nécessaire pour lutter contre l’anxiété, la dépression, l’insomnie et les maux de tête.
Il faut généralement compter 3 cycles pour constater une amélioration des symptômes.
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