
L’anxiété est une maladie métabolique
Le traitement standard de l’anxiété consistant en une médication associée à une psychothérapie n’est efficace que pour la moitié des patients, et seulement un quart d’entre eux ont une résolution complète des symptômes.
C’est un point important également pour le traitement des Troubles des Conduites Alimentaires où l’anxiété est fortement présente. L’obésité constitue également un risque accru.
La thérapie nutritionnelle peut s’avérer efficace dans son traitement
Comme toujours, la prise en charge sera à individualiser pour chaque personne. De plus, il ne s’agit pas de cesser un suivi médical ou un traitement médicamenteux, mais d’intégrer la thérapie nutritionnelle dans le soin.
6 stratégies contre l’anxiété avec la psychiatrie nutritionnelle
Les études en psychiatrie nutritionnelle se poursuivent, voici 6 stratégies publiées récemment :
Une supplémentation en vitamine D : en France, la moitié de la population est carencée et jusqu’à 80% des personnes âgées. Un taux bas est associé à des désordres mentaux comme la dépression, l’anxiété et la schizophrénie
Consommez des oméga 3 : anti-inflammatoires puissants, ils sont essentiels pour la cognition et la santé mentale. 12 semaines de supplémentation diminuent l’anxiété de 20 %
Consommez du curcuma : son composé, la curcumine, est très étudié pour le traitement d’Alzheimer, de l’anxiété et de la dépression. A consommer avec un peu de poivre et de matière grasse pour favoriser son assimilation
Evitez les édulcorants de synthèse : ils sont fortement associés à des problèmes neuropsychiatriques, en particulier l’anxiété. Ils affectent le métabolisme et modifient la production de neurotransmetteurs
Evitez le gluten : il peut causer une inflammation en provoquant une porosité intestinale. Chez les personnes intolérantes au gluten, il augmente l’anxiété
Essayez un régime cétogène : utilisé au départ pour traiter l’épilepsie, ce régime riche en lipides et pauvre en glucides est aussi de plus en plus utilisé dans le traitement de maladies neurodégénératives comme Parkinson. Des études montrent qu’il serait utile contre l’anxiété, la dépression et le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention et Hyperactivité).