Intolérance alimentaire : symptômes et traitement
Une intolérance alimentaire est aussi appelée hypersensibilité alimentaire : votre organisme tolère mal certains aliments ce qui provoque une réaction inflammatoire.
Le système immunitaire produit des anticorps IgG (immunoglobuline G) et les symptômes, non spécifiques, apparaissent entre 4 h et 3 jours après la prise alimentaire. Également, sachez qu’il est normal que votre organisme produise des taux variables d’anticorps lorsque vous consommez certains aliments.
Les intolérances alimentaires touchent donc une part très variable de la population d’après les études, les adultes comme les enfants. Cependant, leur cause n’est pas toujours connue. Parfois, il peut même s’agir d’un ou plusieurs aliments que l’on apprécie et qu’on consomme régulièrement. Toutefois, avec un traitement adapté, elles sont souvent réversibles.
Une intolérance alimentaire n’est pas une allergie, où les symptômes sont aigus et rapides, voire potentiellement graves. De plus, dans le cas d’allergies, le système immunitaire produit des anticorps IgE (immunoglobuline E) contre les aliments responsables et ceux-ci sont peu nombreux.
Intolérance alimentaire : quels sont les symptômes ?
Les symptômes de l’intolérance alimentaire peuvent dépasser la sphère digestive :
- Acné, Eczéma, Vieillissement cutané
- Prise de poids / yoyo, Surpoids, Résistance à la perte de poids, Rétention d’eau
- Maux de tête, Syndrome de fatigue chronique, Douleurs musculaires et articulaires
- Flatulences et ballonnements, Diarrhées, Constipation, Nausées, Spasmes abdominaux
- Troubles de l’humeur et du comportement, Hyperactivité (TDAH), Troubles du sommeil
Comment apparait l’intolérance alimentaire ?
Lorsqu’on consomme un aliment mal toléré, le microbiote intestinal peut être perturbé. Cela provoque en réaction une atteinte de l’épithélium intestinal puis une hyperperméabilité intestinale. Pour imager, on peut se représenter les grosses mailles d’un filet qui devrait avoir des mailles plutôt serrées.
A ce stade, des toxines et des molécules alimentaires vont pouvoir passer dans la circulation sanguine.
Une fois dans le sang, des complexes antigène-anticorps se forment et circulent. Ils touchent alors différents organes et en perturbent le fonctionnement. Ces complexes entretiennent aussi une inflammation qui peut provoquer des maladies ou des symptômes chroniques comme ceux évoqués ci-dessus. Il arrive souvent qu’on se soit habitué à vivre avec ces maux.
En nutrition fonctionnelle, on peut travailler avec des analyses complémentaires en fonction de votre situation, lorsqu’elles sont indiquées et si vous le souhaitez bien évidemment. Elles permettent d’adapter le suivi nutritionnel en fonction de vos résultats. Mais si elles peuvent apporter davantage de détails sur les aliments que vous tolérez plus ou moins bien, elles ne sont pas non plus obligatoires.
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